Les ayants droits d’un salarié victime de l’amiante pour avoir travaillé durant toute sa carrière dans le bâtiment, suite à une longue lutte pour la reconnaissance et l’indemnisation de leurs préjudices par le FIVA, ont obtenu gain de cause suite à l’intervention du cabinet de Me Brigitte PONROY.
Dans un premier temps, sa maladie n’avait pu être reconnue comme maladie professionnelle puisqu’il dépendait d’un organisme indépendant, hors CPAM.
Saisi du FIVA par l’avocat de la famille
Postérieurement à son décès, les ayants droit de la victime de l’amiante ont mandaté Me Brigitte PONROY laquelle a saisi le FIVA (Fonds d’Indemnisation des Victimes de l’Amiante) pour voir reconnaître leurs droits et ceux de la victime.
Puisque la pathologie de ce salarié n’était ni reconnue comme maladie professionnelle par son organisme social, ni reconnue comme spécifique d’une exposition à l’amiante, le FIVA a estimé nécessaire de soumettre le dossier à la Commission d’Examen des Circonstances d’Exposition à l’Amiante (CECEA).
Validation par le CECEA du statut de victime de l’amiante
Fort heureusement, et après un long examen du dossier médical et des circonstances de l’exposition à l’amiante, la CECEA s’est prononcée favorablement, en avril 2015, sur les droits de cette victime en établissant un lien entre sa pathologie et son exposition à l’amiante.
Le FIVA s’est donc incliné face à la décision du CECEA et offre d’indemniser les préjudices des ayants droit d’une part, et de la victime de l’amiante au titre de l’action successorale d’autre part.
Cette décision est pleinement satisfaisante pour la famille.